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29 octobre 2020

le sénateurs tueurs d'abeilles

pour rappel je suis pour la suppression du sénat machin couteux et inutiles placards dorées à vieux débris de la politique

Le Sénat, à majorité de droite, a donné son aval dans la nuit de mardi à mercredi au projet de loi permettant le retour des néonicotinoïdes tueurs d'abeilles pour sauver la filière betteravière, au terme d'un débat parfois tendu avec la gauche et après un incident de vote. Il a été adopté en première lecture par 184 voix pour, 128 contre et 28 abstentions. Au sein de la majorité sénatoriale, 12 sénateurs LR ont voté contre, de même que 8 centristes et un Indépendants. Dix LR, 10 centristes et 3 Indépendants se sont abstenus.

Au groupe RDPI à majorité En marche !, Xavier Iacovelli a voté contre et 5 élus se sont abstenus. Ont voté contre les groupes PS (à l'exception de Jean-Pierre Sueur qui a voté pour), RDSE à majorité radicale, CRCE à majorité communiste et écologiste. Après une courte suspension de séance, le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie a demandé une seconde délibération, qui aura lieu juste avant le vote sur l'ensemble du projet de loi.

Juste avant le vote sur l'ensemble du texte, le Sénat a dû revoter sur l'article premier, le cœur du projet de loi, qui avait été supprimé à une voix près, après une erreur de manipulation du groupe centriste lors du scrutin électronique sur des amendements de suppression présentés par la gauche. L'article a ainsi été rétabli, par un vote à main levée cette fois-ci. « Urgence » agricole et industrielle pour les uns, « régression environnementale » pour les autres : des positions tranchées se sont affirmées sur ce projet de loi controversé.

Lire aussi Néonicotinoïdes : le mythe d'une écologie intégrale

Les dérogations effectives en mars

Le projet de loi prévoit la création d'un conseil de surveillance pour donner un avis sur les dérogations, ainsi que l'interdiction, sur des parcelles où ont été utilisés des néonicotinoïdes, d'implanter des cultures attirant les abeilles afin de ne pas les exposer. Les dérogations devraient être effectives au plus tard en décembre, pour laisser le temps aux industriels de produire les semences nécessaires au semis de mars. En cause, un puceron vert qui transmet à la betterave la jaunisse, une maladie qui affaiblit la plante, conduisant à une perte importante de rendement.

Les sénateurs ont avancé au 15 décembre l'entrée en vigueur de la loi, avec l'assentiment du ministre de l'Agriculture Julien Denormandie. « Oui la filière de la betterave sucrière française est aujourd'hui en danger », a affirmé le ministre, pour qui « il ne s'agit pas d'opposer écologie et économie, c'est une question de souveraineté ».

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