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blog Saint-Etienne & les stéphanois l'autre sainté mag
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1 décembre 2011

les reseaux du maire

ci joint copie d'un article parrue dans le point

Le monde universitaire

Président de l'université Jean-Monnet de 1997 à 2002, Maurice Vincent est naturellement allé chercher deux de ses plus proches collaborateurs dans le sérail qu'il connaissait le mieux. De cinq ans son aîné, Michel Royon fut ainsi son professeur d'économie au milieu des années 70... avant de devenir son directeur de cabinet à la mairie en 2008 !"C'est un ami de quarante ans, qui a une immense connaissance de la culture stéphanoise", indique le maire de Saint-Etienne. Quant à Florent Pigeon, son adjoint à l'urbanisme, il l'a connu lorsque ce dernier entamait, à moins de 30 ans, sa carrière de professeur de physique à l'université. Depuis, Florent Pigeon n'a pas quitté le giron universitaire : parallèlement à son poste d'adjoint, il dirige le Centre Hubert-Curien, le laboratoire le plus important de l'université (150 chercheurs). Par-delà cette garde rapprochée à son image, Maurice Vincent a conservé un lien très fort avec le milieu universitaire."Aujourd'hui encore, il est parfaitement capable de venir à l'université pour fêter un départ à la retraite", assure son ami Daniel Imbert, maître de conférences à la faculté de droit.

Le réseau socialiste

Dans les relations de Maurice Vincent, le monde universitaire et le réseau socialiste ne manquent pas de se chevaucher."Nous militons ensemble au PS depuis 1974", déclare Michel Royon. De même, Florent Pigeon a occupé les fonctions de premier secrétaire de la fédération PS de la Loire entre 2001 et 2008. Ami personnel de François Hollande, il a également suscité le rapprochement entre le candidat à la primaire socialiste et le maire de Saint-Etienne. Ce dernier table en outre sur l'entregent de Michel Coynel, son premier adjoint, qui dispose d'un épais carnet d'adresses."Je lui apporte mon expérience de l'action au sein de la société civile", souligne cet ancien technicien de la métallurgie, qui dirigea longtemps la CFDT de la Loire. S'il n'a pas de mandat électif, l'ancien magistrat Jean-Marie Fayol-Noireterre n'en est pas moins un relais d'opinion important. Cette figure de la gauche locale, qui fut proche de Joseph Sanguedolce, maire (PC) de Saint-Etienne de 1977 à 1983, a d'ailleurs participé à la rédaction du programme socialiste aux municipales de 2008. Son fils, Pierre, qui fut aussi le directeur de campagne de Maurice Vincent, est devenu adjoint du quartier Saint-Victor. Enfin, au sein de Saint-Etienne Métropole, Maurice Vincent sait pouvoir compter sur l'appui de Philippe Kizirian, maire (PS) de Saint-Chamond.

Le domaine économique

Maurice Vincent dispose de l'aide de personnalités qualifiées. Parmi elles, Jean-Pierre Picolet : l'ancien PDG de Thuasne est resté très proche de la CCI, des structures patronales (il fut mandataire du Medef dans la Loire) comme des syndicats. Il préside depuis décembre 2008 le conseil de développement de Saint-Etienne Métropole, un organisme consultatif où les décideurs locaux se retrouvent pour plancher sur différents sujets tels que le plan de l'habitat ou le schéma de cohérence territoriale. Ce "laboratoire d'idées" animé par 90 personnalités a notamment convaincu Maurice Vincent de faire du design un levier de développement économique en plus d'un atout culturel.

Le maire entretient également d'excellents rapports avec Claude Risac, directeur des relations extérieures du groupe Casino, arrivé au siège en 2007, et avec Philippe Maurin-Perrier, PDG d'HEF, très investi dans le développement d'un futur campus sur la Plaine Achille. Il s'est aussi entouré de tout un réseau de chefs d'entreprise, réunis dans un "top 10" ; ce noyau de "grands comptes" stéphanois (SNCF, HEF, Crédit agricole, Thales Angénieux, Zanier, Focal...) se retrouve régulièrement et travaille, parallèlement au conseil de développement, sur l'"attractivité", afin de promouvoir les atouts de la ville à l'extérieur. Ils ont eux-mêmes fédéré autour de leur équipe quelque 300 autres entreprises disposées à se faire les ambassadeurs de Saint-Etienne.

La sphère culturelle

Ami du comédien Jean-Luc Epalle, Maurice Vincent n'est pas spécialement réputé pour sa fréquentation des cercles culturels. Mais il s'emploie depuis son élection à travailler étroitement avec leurs fers de lance. Abonné à titre personnel à la Comédie, il a trouvé en Arnaud Meunier, qu'il apprécie et a choisi pour succéder à Jean-Claude Berutti, un interlocuteur privilégié dans le dossier du déménagement de la Scène nationale. Ses relations sont également très bonnes avec Elsa Francès, directrice de la Biennale du design, qu'il rencontre régulièrement pour placer le design au coeur du développement de la ville. Idem avec Daniel Bizeray, qu'il a nommé à la tête de l'Opéra-théâtre et qu'il consulte pour les actions à mener envers le jeune public. Au quotidien, le maire s'appuie sur Françoise Gourbeyre, son adjointe à la culture, qui a dirigé pendant vingt-cinq ans le NEC de Saint-Priest-en-Jarez, puis le Dôme-théâtre d'Albertville. Il prend aussi conseil auprès de Florent Pigeon, expert dans le domaine de l'art contemporain.

Le tissu associatif

Le monde associatif militant est cher à Maurice Vincent. Il a notamment créé à l'université de Saint-Etienne en 1999 l'Université de la vie associative (Uva) : lieu d'échange et de réflexion entre les universitaires et les bénévoles où siège encore Alain Bonnassieux, président du Foyer des jeunes et d'éducation populaire, dont il est un proche.

Maurice Vincent prend conseil auprès de son premier adjoint, Michel Coynel, ancien militant syndical impliqué dans les réseaux d'éducation populaire.

Il trouve un relais précieux en la personne d'André Borel, qu'il a nommé au mois de juin à la tête de Saint-Etienne pour tous, une association de sympathisants qui réfléchit à l'avenir de la ville. Ancien directeur de la mission locale jeunes de 1996 à 2009 - l'édile a siégé à son conseil d'administration à la fin des années 90 -, André Borel est toujours très impliqué dans diverses structures (l'Agasef, association d'aide sociale à l'enfance, Loire Active, fonds territorial qui oeuvre pour la création d'emploi grâce à l'économie sociale et solidaire, et le foyer de jeunes travailleurs Clairvivre). Autre relais de poids : Jacqueline Neyme, sa conseillère municipale au handicap.

Le milieu sportif

Grand amateur de football - un atout, quand on est maire de Saint-Etienne ! -, Maurice Vincent a confié un rôle de conseiller technique à Patrick Revelli, légende vivante de l'ASSE."J'apporte au maire mon expérience dans le monde sportif, amateur et professionnel, mais aussi ma connaissance des quartiers stéphanois", explique celui qui fut finaliste de la Coupe d'Europe en 1976. Le premier magistrat entretient également d'excellentes relations avec Charles Béraud, président de l'Etoile de Montaud, un club multisports comptant 900 adhérents. Elu en 2009 président de l'Office du mouvement sportif, qui fédère 127 clubs stéphanois, Charles Béraud sait faire remonter au maire des informations de terrain.

 

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